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AccueilArticlesDenis Sire, maître de l’illustration automobile, nous a quittés

Denis Sire, maître de l’illustration automobile, nous a quittés

Denis Sire nous a quittés mercredi 16 janvier. En hommage à ce maître de l’illustration automobile, nous vous proposons de retrouver la rubrique Artiste que nous lui avions consacrée dans notre n°18, en décembre 2011. A sa famille, à ses très nombreux amis et admirateurs, Echappement Classic adresse ses plus sincères condoléances.

  • 17 janvier 2019
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(Photo Christian Chiquello)

Son rêve aurait été de vivre la saison d’Endurance 1967. Fasciné par les V8 américains et la course à l’ancienne, Denis Sire exprime sa vision du sport automobile depuis quatre décennies, avec une approche très personnelle dans laquelle les galbes de luxuriantes pin-up croisent les courbes des carrosseries vintages.

Dans le magazine Métal Hurlant, puis dans l’album « 6T Mélodie », paru au début des années 80 aux Humanoïdes Associés, Denis Sire donnait vie à Bill Carbu, pilote d’une Corvette Sting Ray noire de l’équipe « Vet ». Le décor ? Le Tourist Trophy de Nassau. Les voitures, le cadre, les pilotes (on y croise Jim Hall et A-J Foyt), les filles plantureuses : en quelques planches, sur fond de rock’n’roll, se trouve ainsi réuni tout l’univers de Denis Sire.
Né à Saint-Nazaire dans le courant des Fifties, en 1953, Denis « monte » à Paris au début des années 60 avec sa famille. Comme tous les garçons de son âge, il aime dessiner les voitures. Il puise alors son inspiration dans les numéros de Science et Vie « spécial auto » qu’achète son père, et dans lesquels il découvre pour la première fois l’univers des courses américaines, avec les 500 Miles d’Indianapolis. Et puis, bien sûr, il y a la bande dessinée… « J’ai découvert la bagnole et la BD en même temps, confie Denis. Il y avait Franquin, qui dessinait tellement bien les autos ! Les bagnoles toutes raides de Tintin, c’était pas vraiment mon truc… »
Puis vint la première expérience sur le terrain, avec les 24 Heures du Mans 1968, « une virée avec ma frangine et un voisin, en Simca 1000, avec la tente plantée au camping du Tertre Rouge… » Le son des V8 devient réalité ! Denis se souvient aussi de la musique du V12 Matra qui déchirait la nuit. « J’aurais bien aimé vivre l’édition 67, lâche Denis. C’était vraiment la course du siècle… » Avec la fin des années 60, Denis découvre également l’Angleterre, où il tombe sur les comics américains et le magazine Hot Rod. Autre choc qui marquera son univers… « Incapable de faire autre chose », comme il l’avoue, Denis décide de se consacrer au dessin en entrant aux Arts Appliqués, à Paris. En 1971, il participe au concours organisé par le magazine Pilote, « bible » de la BD française. Le thème de ses planches ? Indianapolis 1970 ! Un certain Bilal termine premier et sera publié…
Ses premières parutions, Denis les décrochera quelques années plus tard dans L’Echo des Savanes et Métal Hurlant. « Jean-Pierre Dionnet, chez Métal, avait refusé mes planches de Bois Willys en me disant « on fait de la science-fiction ». J’ai donc créé Menace Diabolique. » Publié dans le magazine puis en album, cette première BD sera suivie de Bois Willys et de 6T Mélodie, dans lequel on retrouve le fameux Bill Carbu. En parallèle, Denis illustre les éditos du magazine Nitro, lancé en mai 1981, en alternance avec d’autres jeunes talents de la BD comme Franck Margerin, Dodo et Ben Radis ou Loustal. « Mes premières parutions dans un magazine automobile », se souvient-il.
Au milieu des années 80, Denis foule enfin le Brickyard, à Indianapolis. Il y rencontre des pilotes comme A-J Foyt, qui courait encore à l’époque. De quoi alimenter un peu plus sa fascination pour les pilotes américains. Dans son panthéon personnel, Denis a mis en bonne place quelques figures comme Ken Miles (« sa mort a été horrible » lâche-t-il), ou bien encore Parnelli Jones (« un teigneux »). Autant de sources d’inspiration… Aussi passionné par ses sujets que perfectionniste, Denis ne néglige aucun détail. « Quand je rentre dans un sujet, c’est à fond. » Magazines, photos et bouquins constituent ses sources. Mais son travail va plus loin. « Je ne fais pas une « bête » copie photographique de la voiture que je dessine, explique-t-il. Je la sublime. Je peux être très fidèle à une scène de course comme je peux la recréer totalement. » Denis se penche également sur l’environnement de la course, les gradins, les spectateurs, dans le souci de refléter l’époque. Ses compositions rassemblent souvent des fragments de scènes « dans le style des années 50, avec un panorama de l’événement, des fondus, des parties crayonnées et d’autres pas, des mises en couleur… » Sans oublier les annotations, indispensables légendes permettant de situer les acteurs de la scène.
En termes d’époques, Denis balaye un spectre assez large, des années 30 aux années 60. Sa limite ? « Le milieu des années 70, avec la Corvette Spirit of Le Mans. Après, il y a encore des bagnoles marrantes comme les Panoz… Mais le sponsoring devient trop envahissant. » Son univers ne se limite pas aux courses américaines ou aux grandes épopées de l’Endurance. En bon Parisien, Denis a arpenté les paddocks de Montlhéry. « J’y suis même allé en Solex ! J’ai vu Jack Brabham gagner en 1970 avec François Cevert sur la Matra. Je lui ai demandé un autographe… » se souvient-il. La Formule 1 a également exercé sa fascination et ses héros se nomment Jim Clark, Chris Amon ou John Surtees (« la classe absolue ! »).
Avec les années, Denis Sire aura l’occasion de coucher sur le papier ses idoles de chair et de tôles, dans des portfolios (Best of Racing) ou dans des livres consacrés au sport automobile (Racing, et Courses de Légende, aux éditions La Sirène et Horizon Illimité). Motos (Mon Continental Circus à moi, éditions Larivière) et pin-up (Poupées de Sire, chez Zanpano) ont également eu droit à des parutions en librairie. (…)

(texte William Pac/Echappement Classic n°18, décembre 2011)

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