Conservatoire de la Monoplace Française : un écrin pour 48 joyaux

conservatoire-monoplaceSpécialisé dans les monoplaces, ce superbe musée a ouvert ses portes à Magny-Cours, à l’occasion des Classic Days. Visite guidée…
Texte Philippe Carles – Photos Jean-Paul Weber

«Un peuple sans mémoire est un peuple sans avenir.» C’est par cette citation du Maréchal Foch que Serge Saulnier, le Président du Directoire du Circuit de Magny-Cours, a ouvert son discours d’inauguration. Outre son circuit, Magny-Cours a toujours constitué l’un des pôles principaux de fabrication de monoplaces en France, avec notamment les Automobiles Martini, les Ligier F1, et actuellement la marque Mygale. L’espoir du Conservatoire est ainsi de garder une trace, pour les générations futures, de ces activités, ainsi que de mettre en avant la passion des hommes et des femmes qui y ont participé. Mais la collection ne se limite pas à ces deux constructeurs, et présente également d’autres marques de monoplaces, tels Gordini, D.B, René-Bonnet, Alpine-Renault et Renault, Matra, Pygmée, AGS, Alpa, Prost, plus quelques « constructeurs sans patente », comme Courtois et Serval. Certes, il y a des lacunes (pas de Monomil, Grac, MEP, Mygale, Rondeau, Elina, Larrousse, liste non exhaustive de quelques fabricants de monoplaces existants entre l’après-guerre et l’an 2000). Mais de nouvelles autos sont attendues, l’exposition ayant vocation à s’agrandir. Une extension du bâtiment actuel existe d’ailleurs sur plan.

Remarquons que les voitures exposées actuellement n’appartiennent pas en propre au Conservatoire, ni au circuit. Elles proviennent, pour 80 %, d’un collectionneur suisse qui avait choisi pour thème les monoplaces françaises. Au fil des ans, celui-ci a notamment acheté beaucoup de Martini passées entre de nombreuses mains au cours de longues saisons de compétition, ainsi que des Ligier F1 déclassées. Ce collectionneur a accepté, « à titre bénévole et gratuit, ce qui est exceptionnel » a souligné Serge Saulnier, de confier l’ensemble de ses autos au Conservatoire. Avec celles-ci, une excellente base de départ était ainsi disponible pour l’exposition, laquelle a été complétée par d’autres monoplaces, souvent rares, prêtées par leurs propriétaires. En outre, plusieurs châssis nus ont été mis à la disposition du Conservatoire, et ils sont exposés dans des vitrines didactiques permettant aux visiteurs de comprendre l’évolution des technologies. [...]

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