Jean-Marie Alméras: un titre à défendre

almeras-mont-dore-2014La passion chevillée au corps, l’aîné des frères Alméras repart en campagne dans le cadre du Championnat de France de la Montagne VHC au volant de sa Porsche 935, la plus glorieuse de ses montures. Véritable icône de la course de côte, Jean-Marie l’increvable ne se lassera jamais de flirter avec les cimes.
Propos recueillis par Jacques Furet – photo Haasefotoclassic

Echappement Classic : Vous entamez le championnat 2015 par une troisième place à Bagnols Sabran. Vous ne pouviez espérer mieux ?
Jean-Marie Alméras : Difficilement. Sur cette route étroite et sans réelle ligne droite, la puissance de la Porsche 935 a de la peine à s’exprimer. Je serai autrement plus à l’aise sur le parcours du Col St-Pierre. (l’épreuve aura rendu son verdict quand vous découvrirez ces lignes, Ndlr).

Vous voici donc reparti pour une énième saison de courses de côte…
J’ai un titre à défendre ! Après avoir vécu une telle saison 2014, je n’ai pas le choix. Malgré tout, je pars un peu dans l’inconnu. Avec la réapparition des Groupes en remplacement des périodes d’âge, me sera-t-il possible de conserver mon titre en « voitures fermées » ? Je n’en sais rien, on verra à l’usage. Je pense qu’il aurait été plus logique d’harmoniser le règlement du Championnat de France avec celui de son homologue européen.

A Sabran, vous étiez un peu esseulé en Groupe 5…
C’est exact, mais cela ne change rien à mon niveau. Mon but est de finir premier, pas de compter le nombre de pilotes classés derrière moi !

Dans tous les cas, il vous sera difficile d’améliorer votre score de l’an passé.
Effectivement, avec huit victoires au scratch et onze succès en « voitures fermées », j’ai vécu une saison idéale. Et, au-delà des résultats, j’ai surtout apprécié la venue en cours d’année de Charles Veillard sur une BMW Silhouette. Nos duels m’ont rajeuni de plus de trente ans, en me ramenant à l’époque où je bataillais avec le Suisse Jeanneret, qui disposait du même genre d’auto.

Cela nous amène naturellement à évoquer votre exceptionnelle carrière en courses de côte. Quelles en ont été les premiers grands moments ?
D’abord, il y a eu la toute première participation. C’était à Lodève en 1966 avec une barquette que nous avions élaborée avec mon prof de technologie. Puis, une première victoire est venue couronner nos efforts en 1969, alors que le R8 Major des débuts avait laissé sa place à un Gordini. L’année suivante, nous avons remonté une Porsche Spider sur une base de Carrera 6 accidentée, et là, les choses sérieuses ont réellement débuté. J’ai remporté de nombreuses victoires de Groupe et, surtout, le scratch au Col Bayard devant toutes les vedettes du moment. Une victoire marquante. [...]

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